SNUipp Tunisie

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Revue de presse


Taille des classes

Le ministère brise le tabou de l'importance de la taille des classes 

 

" Un nombre d’élèves par classe plus faible semble permettre une meilleure réussite scolaire", écrit Olivier Monso, de la Depp (division des études) dans la dernière livraison de Education & formations (n°85) , une revue ministérielle. Ce faisant, il brise un tabou institué au ministère depuis une dizaine d'années qui veut que réduire la taille des classes n'impacte pas les résultats des élèves.

A lire dans le Café Pédagogique du jeudi 6 novembre


 

08/11/2014
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Plus de maîtres que de classes ?

Plus de maîtres que de classes : Le Snuipp dénonce "la modélisation pédagogique"

 

Alors que le dispositif "plus de maîtres que de classes" (PDM) se met en place lentement, le Snuipp publie le 29 septembre une alerte sur la caporalisme qui l'accompagne. Une situation qui était prévisible au regard des propos tenus lors de la conférence nationale du 9 avril et du rapport de l'inspection générale sur les PDM.

 

Institué par la loi d'orientation, le dispositif "Plus de maîtres que de classe" doit permettre de réduire l'échec scolaire dans les zones d'éducation prioritaire. Selon la circulaire d'application, " il s'agit de prévenir la difficulté scolaire, tout au long de la scolarité primaire, et d'y remédier si elle n'a pu être évitée. L'action sera prioritairement centrée sur l'acquisition des instruments fondamentaux de la connaissance (expression orale et écrite, mathématiques) et de la méthodologie du travail scolaire." Et la loi d'orientation réserve 7 000 postes d'ici à 2017 pour permettre son déploiement là où c'est nécessaire. Mais pour le moment, à cette rentrée, on n'en est qu'à 1700 postes déployés sur le terrain. Encore 530 sont-ils la simple reconversion de dispositifs antérieurs.

Dans un communiqué, le Snuipp lance un cri d'alarme qui fait suite à la réunion du comité de suivi le 29 septembre. "Nous sommes saisis par les équipes enseignantes qui se trouvent, dans certaines académies, soumises à des demandes fortes et pressantes de modélisation pédagogique remettant parfois totalement en cause le travail engagé jusque-là", écrit le Snuipp. Le syndicat dénonce "une nouvelle injonction pour imposer la co-intervention comme modèle indépassable sous prétexte qu'il serait celui que la recherche préconiserait". Pour le syndicat, "les enseignants ont trop goûté ces dernières années à cette logique de la prescription magique. Il suffirait de mettre en place un dispositif d'évaluation robuste et une gouvernance serrée imposant « une manière de faire » pour que tout aille pour le mieux.. Tout cela pose clairement la question de la nature de l'accompagnement dont les équipes doivent bénéficier". 

Cette protestation n'arrive pas par hasard. La "note d'étape" du comité de suivi de juin demande "un pilotage fort" des PDM. Le rapport de l'inspection générale, publié fin juillet, va dans le même sens. "Il faut un cadrage formel, dire ce qui doit être et ne pas être", écrivent les inspecteurs qui demandent " un pilotage rigoureux à tous les échelons, de procédures de formalisation du travail en équipe, une évolution du rôle du directeur". En avril la conférence nationale sur l'éducation prioritaire avait intronisée une pédagogie officielle assénée de façon fort peu nuancée par les experts du ministère certains de détenir la vérité.

"Au modèle du pilotage par l'évaluation permanente et l'injonction doit se substituer un accompagnement par la formation didactique et pédagogique et la confiance", demande le Snuipp. Sur le terrain, le rapport de l'inspection montre des pratiques très diverses. Il y a "plus d'attention portée aux élèves, le plaisir et la motivation issus du travail à plusieurs, le sentiment de mieux posséder son métier. Mais aussi "les errances du préceptorat" et une longue série de pratiques pédagogiques inefficaces : " absence de travail sur les erreurs, une absence de formalisation d'une procédure efficace ; une attention pointilleuse portée à des aspects très matériels (lignes sautées, couleur des surlignages, etc.) et une négligence totale d'aspects plus fondamentaux : postures de travail des élèves, tenue du crayon et geste graphique, erreurs de copie, erreurs orthographiques... ; des pratiques qui réduisent la complexité, qui effacent les obstacles (cadrage trop fort) ; le morcellement et le sur-encadrement qui rendent l'activité intellectuelle des élèves à peu près nulle ; la facilitation et la limitation des tâches qui valorisent les aspects les plus procéduraux au détriment des dimensions patrimoniales, culturelles, cognitives, subjectives". 

François Jarraud, Café pédagogique Octobre 2014

Communiqué Snuipp
http://snuipp.fr/Le-SNUipp-FSU-demande-des 

A l’occasion du comité de suivi du « plus de maîtres que de classes » réuni le 29 septembre au ministère, le SNUipp-FSU demande un accompagnement par la formation, la confiance et non par la modélisation et l’injonction.

La conférence du 9 avril
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/04/10042014Article635327131847980453.aspx 
Plus de maitres que de classes : un pont trop loin ? 
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/08/18082014Article635439482411770477.aspx 
L'accompagnement
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/06/04062014Article635374639620333946.aspx 
Le rapport de l'inspection générale
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/07/29072014Article635422076800286670.aspx


02/11/2014
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Postes au concours : répartition entre académie

Postes aux concours : La répartition entre académies 

Le Snuipp publie la répartition des postes mis aux concours 2015 entre les académies pour le premier degré.

Il confirme l'effort tenté à Créteil (1685 postes à tous les concours) et Versailles (1510). 600 postes sont proposés à Lille, 700 à Lyon, 550 à Aix-Marseille.

 

Académies

total concours

Concours externe

Concours externe spécial

Troisième concours

Aix-Marseille

550

536

14

Amiens

350

340

10

Besançon

270

265

0

Bordeaux

440

397

27

14

Caen

220

211

5

Clermont-Ferrand

205

200

5

Corse

35

17

17

1

Créteil

1685

1540

95

Dijon

270

254

16

Grenoble

670

656

14

Guadeloupe

60

54

2

Guyane

170

108

3

12

Lille

600

588

12

Limoges

115

112

1

Lyon

700

673

27

Martinique

60

45

6

4

Montpellier

350

308

15

17

Nancy-Metz

300

284

2

14

Nantes

450

419

1

30

Nice

255

230

3

14

Orléans-Tours

420

401

13

Paris

340

327

5

Poitiers

180

170

4

Reims

275

270

5

Rennes

240

196

24

18

Réunion

160

140

1

13

Rouen

370

355

15

Strasbourg

350

294

50

3

Toulouse

320

300

10

4

Versailles

1510

1430

60

TOTAL

11920

11120

159

447


Le tableau complet du Snuipp
http://snuipp.fr/La-repartition-des-places-aux

L'arrêté publié au JO du 18 octobre
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000029603563&dateTexte=&categorieLien=id


02/11/2014
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Education nationale et budget "sauvé"

Par quel bout de la lorgnette regarder le budget ? Dans un Etat qui diminue ses dépenses, l'Education nationale échappe à la rigueur. Le ministère de l'Education nationale a réussi à obtenir un milliard supplémentaire pour soutenir la refondation et c'est un exploit. La promesse faite en 2012 de donner la priorité à l'éducation garde sa valeur. 9 421 emplois seront créés en 2015 et 25 000 seront mis aux concours. Mais suffit-il d'ouvrir des postes pour qu'ils existent ? Car, en 2015, la carrière des enseignants va encore se dégrader. On a là la contradiction fondamentale de ce budget.

 

 

A lire ici : http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lesysteme/Pages/2014/156_1.aspx#a2

 

Extrait :

BUDGET : LES SYNDICATS ENTRE SOULAGEMENT ET DÉCEPTION

"L'engagement a été tenu". Inquiets de voir le budget de l'Education nationale amputé comme celui des autres ministères par la politique de rigueur, le Se-Unsa et le Snuipp accueillent avec soulagement le budget 2015. Mais ils en soulignent aussi les insuffisances. Pour le Snuipp, le budget 2015 est "un budget en trompe l'oeil".


"L'engagement a été tenu", nous dit Christian Chevalier, secrétaire général du Se-Unsa. "Dans le contexte économique actuel on prend acte d'un budget en hausse de 2,4% et de la création d'environ 2500 postes au primaire et autant au secondaire. On a eu des craintes mais l'engagement de F Hollande est tenu contre vent et marée". Il ajoute : "Ceci étant le budget ne permettra pas de répondre aux attentes des enseignants pour une revalorisation générale. L'enveloppe des mesures catégorielles va être divisée par deux. Certes les mesures prises dans les groupes de travail métier sont financées. Mais le dossier de la revalorisation ne pourra pas être ouvert. Or il doit l'être pour faire face aux besoins de recrutement. Les rémunérations sont bien un élément de la crise du recrutement. Le budget ne permettra pas d'atteindre les objectifs fixés par la loi d'orientation. On voit mal comment il pourrait accompagner la réforme du collège et les ambitions de la refondation".


"C'est un budget en trompe l'oeil", nous dit Sébastien Sihr, secrétaire général du Snuipp. "Certes il ne connaît pas la diète des autres ministères. Mais il n'a pas l'ampleur nécessaire. Avec la création de 2500 postes au primaire on ne pourra pas faire face à la fois à la pression démographique et aux nouvelles politiques comme la scolarisation des moins de 3 ans, l'éducation prioritaire ou le plus de maîtres que de classes (PDM)". Pour lui la formation continue sera touchée, le budget ne permettant pas de la développer. "La ministre a déclaré à l'Assemblée nationale qu'elle visait à aligner l'ISAE (nouvelle prime du primaire de 400 euros annuels) sur l'ISOE (prime du secondaire de 1200 euros). Mais les mesures catégorielles plafonnées ne le permettront pas". "La condition salariale des enseignants se dégrade", poursuit-il. "Au primaire on a la conjugaison d'une situation d'inégalité salariale, comme l'a relevé l'OCDE, et de conditions d'exercice du métier d'enseignant difficiles. Si l'école primaire est une priorité le budget n'a pas l'ampleur nécessaire pour appliquer la loi d'orientation et répondre au retard important en matière d'encadrement des élèves. Dans trois académies le ministère a déjà du mal à recruter. Le budget ne permettra pas de faire face à cette crise."


Propos recueillis par François Jarraud

Le Café pédagogique, 19 octobre 2014


01/11/2014
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Remplacement des enseignants

Remplacements des professeurs des écoles : l'Education nationale face au manque de maîtres

Le problème que nous connaissons en Tunisie n'est pas isolé. Les raisons ne sont sans doute pas les mêmes... et pourtant.

 

Comment expliquer les 659 293 journée d'enseignement non remplacées dans l'enseignement primaire public ? Le Parisien dans son édition du 3 octobre met en cause l'Education nationale sur ses capacités de recrutement. Il affirme aussi que les enseignants sont deux fois plus absents que els salariés du privé. La directrice de l'enseignement scolaire, Florence Robine a réagi en rappelant les suppressions de postes avant 2012 et en soulignant la difficulté à remplacer les congés de courte durée. Pour le Café pédagogique, l'absentéisme enseignant est inexistant.

 

 

 

09/10/2014
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